J’aime la SNCF plus que tout au monde. Mais cet amour a ses limites que j’ai connu ce week-end. Ce n’est donc pas comme si je vouais un véritable amour aux réseaux ferrés de France.

Samedi, comme à mon habitude lors de la fin des vacances scolaires de la zone A, je prends le train pour retourner dans mon cocon familial. Le TGV je trouve ça vraiment pratique, je parcours toute la France en moins de 6heures et ma petite personne fait 800 kms en moins d’une journée ! Et tout ça en restant et étant assisse sur un siège.

Ou comme dirait les djeun’z le TGV c’est vachement trop kioul. Tip top quoi. (pardon).

Malgré mon amour que j’adresse à la SNCF, il y a un truc qui me sort par les narines ou/et les oreilles (c’est comme vous voulez) c’est le problème des bagages. Déjà quand je pars 15 jours en vacances, 15 c’est aussi le poids de ma valise. Et je n’ai pas qu’une valise à mon actif, j’ai aussi sur mon dos mon sac de cours et sur mon épaule droite mon sac à main. Je suis réellement chargée comme un âne !

Et donc, les bagages et les trains ne sont pas spécialement fait pour s’entendre. Déjà va réussir à porter ta valise jusqu’à la deuxième étagère de l’emplacement dédié aux bagages à l’entrée de la voiture du train. Moi franchement j’ai du mal, mais vraiment. À chaque fois, je bataille comme une folle pour installer confortablement mes affaires.

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Sentir le sol trembler sous mes pieds dans le quai d’une gare avec le passage d’un TGV. // Chanter à tue-tête dans la salle de bains tout en se brossant les dents. // Avoir plus de dentifrice à l’extérieur de la bouche qu’à l’intérieur.

Apprendre inconsciemment que MonsieurGruyère m’a aidé dans ma recherche d’un contrat d’apprentissage. // Passer l’aspirateur dans ma chambre tout en ayant mis Beat it de Michael Jackson à fond.

Se rendre compte qu’il est difficile d’écrire joliment dans le train. // Pas la peine d’adopter une belle écriture et de s’appliquer.

Entendre mes parents et ma sœur hurler à mon égard « Daannnyyy » lors de son passage à la télévision, à la radio ou sur grand écran, sachant que j’idolâtre ce comédien/humoriste.

Déguster une part de lasagnes faites maison. // Regarder Friends et rigoler tout simplement. // Lire les dernières lignes de Révélation. // Clore cet envoutement.

Entendre les bruits de pas dans l’escalier lorsque MonsieurGruyère rentre du travail. Avoir des petits papillons dans le ventre. // Vous lire.

♥ Ceux ou celles qui boivent au goulot d’une bouteille. Ça peut paraître très sexy dans un épisode de Sex and The City, lorsque Carrie se lève en plein milieu de la nuit parce qu’elle a une envie subite de lait (portant comme pyjama l’une des chemises à carreaux de Big, qui à elle lui va deux fois trop grande et lui arrive à mi-genou) et se dirige vers le frigo américain pour satisfaire son manque de calcium en buvant directement au goulot. Ben oui, à la bouteille paraît que c’est meilleur. En réalité dans la vraie vie, boire à la bouteille c’est pas propre.

♥ Ceux ou celles qui ont des préjugés sur les Littéraires. Laissez-moi vous expliquer. Ça m’arrive parfois de faire des erreurs de français à l’oral. C’est parce que je ne suis pas un dictionnaire ambulant incorporé avec le bescherelle. Les erreurs qui m’arrivent le plus souvent sont de dire chevals ou orals… entre autres. (j’ai honte) Mais ça m’échappe, ce n’est pas ma faute. Et quand c’est sorti, c’est trop tard. Toujours est-il que ce n’est pas beau de faire des fautes à l’oral. Mais moi, qui suis en L, je n’ai absolument pas le droit de faire ces fautes-là. Logique. Alors toi, qui a fait des études scientifiques, tu vas devoir résoudre le problème suivant : combien font 28²x(34-(-256))^4 ? Merci.

♥ Les filles qui crachent par terre en fumant. Alors là, c’est le summum du glamour. Déjà un homme qui crache, ce n’est pas vraiment sexy… Mais une fille, non vraiment désolée mais je ne peux pas.

♥ Ceux ou celles qui sont obligé(e)s d’être à 1cm de moi pour me parler. J’aime qu’on respecte mon espace minimum vital. Quand on me parle, on laisse une distance minimal de sécurité sinon je mords. Enfin non, je recule pour bien faire comprendre que je n’aime pas qu’on me colle. Je suis dans ma bulle et je n’aime pas qu’on y rentre sans autorisation !

♥ Ceux qui se croient tout permis et qui rentrent de force dans le TGV. Et qui au passage, m’arrache la moitié de mon bras gauche ou jambe droite avec leur sac à main ou leur sacoche de bureau.

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Tous les deux mois, je passe par l’expédition qui consiste à commander des billets de train en ligne chez la SNCF pour aller rejoindre MonsieurGruyère. Sur internet, c’est mieux qu’à la gare : il y a les billets preum’s et puis pas besoin d’aller affronter le froid pour revenir avec les doigts et le nez congelés.

Commander ses billets online, c’est pire qu’une expédition qui peut parfois vite tourner au cauchemar.

Comment ça j’exagère ? Je vous raconte.

Vendredi, après avoir trouvé une formation post-bac de la mort qui tue, j’ai voulu réserver les billets de train pour les vacances de février. Depuis le temps que je surfe sur la vague SNCF, je commande mes billets de manière machinale. Je compare les prix avec tous les trajets possibles (Grenoble-Douai via Valence, Grenoble-Douai via Lyon, Grenoble-Lille, Valence-Douai et j’en passe) puis je réserve.

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J’entretiens une relation quasi fusionnelle avec la musique. Quand je fais le chemin à pieds jusqu’au lycée, j’ai mon lecteur mp3 en marche. Quand je suis dans le TGV, j’ai le lecteur mp3, branché du début jusqu’à la fin.

Avec la musique, le temps paraît moins long. Quand je suis énervée, triste ou contente, j’écoute de la musique… Et ça va mieux.

Quand je vaque à mes occupations de bloggeuse, j’ai la radio Contact toujours en marche. Sans musique, le monde paraît bien triste, bien monotone.

Et quand Littledaewoo me demande d’allumer mon Ipod* en mode random voilà ce que ça donne…

Et je me dis que parfois le hasard fait bien les choses.

Non ?

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