Tag Archive 'je réfléchis parfois'

oct 27 2010

De l’art d’éplucher un oignon.

Published by Touwity under Péchers voluptés

oignon

Éplucher un oignon sans pleurer est plutôt digne d’une grande expédition. Personnellement je me prépare toujours psychologiquement à pleurer à chaudes larmes avant de passer à l’épluchage des oignons.

Que celles ou ceux qui ont réussi à éplucher un oignon en ne versant aucune larme le tout sans utiliser de subterfuge, lève la main droite et dise “je le jure” ou alors se taise à jamais.

(silence)

Je vois.

Qu’on se le dise, au départ cela m’ennuyait grandement de passer par la case “j’épluche un oignon, je pleure un coup, et ça repart”. Alors j’ai utilisé les oignons surgelés, déjà épluchés et prédécoupés. Me restait plus qu’à les hacher plus finement et le tour était joué. Méthode de fainéant approuvé à 100% par mes soins.

Mais honnêtement, le goût n’a rien à voir avec les vrais oignons.

Alors j’ai googlisé. J’ai déjà trouvé qui était l’auteur de notre chagrin à chaque épluchage des oignons. C’est une enzyme qui provoque la coulée de larmes incontrôlable.

Elle s’appelle Lacrymal Factor synthase (coucou) et va transformer l’acide 1-propénylsulphénique en molécule de propanethial-S-oxyde, qui est une molécule qui va provoquer l’irritation de l’œil. (c’était la minute chimique du jour)

Suite à mes recherches digne de Sherlock Holmes, j’ai voulu testé un deuxième subterfuge à l’épluchage des oignons. C’est la méthode qui consiste à éplucher l’oignon sous un filet d’eau…
Déjà bonjour les économies d’eau et puis vous avez déjà essayé de couper finement un oignon sous un filet d’eau ? Non ? Moi si. Et bien ça glisse, j’ai failli y laisser quelques doigts au passage et les larmes ont tout de même coulé.

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oct 04 2010

Quand je serai grande, je serai astronaute.

Published by Touwity under Voyage dans le temps

astronaute

Petite, je voulais déjà faire tous les métiers possibles et inimaginables, le gêne de l’indécision se baladait en maîtresse de maison dans mon caractère. Puis s’est installé confortablement et n’est plus jamais parti.

Vers l’âge de 7 ans, j’ai voulu d’abord devenir maîtresse d’école. En fait, mon addiction vers les tableaux noirs commençait à se développer de plus en plus avec le temps, je rêvais d’écrire sur le tableau avec une grande craie. Je me souviens même d’avoir piqué un paquet de craie à ma maîtresse (ou bien c’était un rêve, mais personne ne le saura).

Ensuite, j’ai voulu devenir architecte ou architecte d’intérieur. Ça c’était lorsque mes parents faisaient construire leur maison de a à z. Une amie, qui travaillait chez les constructeurs choisis par mes parents, m’avait gentiment donné des plans de maison. Des tas de plans de maison, je les idolâtrais.  Et je les laissais traîner partout, j’adorais les regarder et imaginer quel meuble serait bien ici (un fauteuil design par ci, une table ovale par là …), quelle peinture s’accorderait le mieux pour cette pièce. Je faisais des plans de maison quasi irréalisables (des maisons rondes…), mais j’aimais ça.

Puis j’ai voulu devenir pharmacienne, parce que ma pharmacienne de quartier était super gentille avec moi et surtout parce que j’adorais ce métier. Parler aux personnes, les guider dans leurs soins, chercher des médicaments, RANGER des médicaments. J’en arrivais même à étiqueter des produits de beauté pour jouer avec ma sœur et vendre pour de faux des médicaments.

J’ai aussi voulu devenir assistante maternelle, éducateur jeunes enfants, puéricultrice, auxiliaire de puéricultrice, j’étais dans ma période “je veux m’occuper plus tard d’enfants”, tout ce que je voulais c’était travailler dans une crèche, permettre aux enfants de se développer.

Et le lycée a pointé le bout de son nez, les professeurs me cassaient les pieds avec leurs questions sur l’orientation, m’harcelaient sur ce que je voulais faire plus tard. Mais même moi, je ne savais pas ce que je voulais faire, ce que j’allais devenir.

Travailler derrière un bureau ? Travailler en plein air ? Diriger des employés ? Être dirigée ? Parler français, anglais, espagnol ? M’occuper des enfants ? S’occuper des autres ?

Il va peut-être falloir que je me décide, non ?

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août 26 2010

Celle qui faisait un bilan.

Published by Touwity under Capharnaüm

travail

Aujourd’hui, c’était mon dernier jour de travail en temps que secrétaire médicale à l’hôpital. Pour tout vous dire, c’était mon premier vrai travail (fini les stages, youhou). Le premier saut dans le monde du travail c’était le 7 juillet… et je n’ai pas vu passer ces deux mois, tellement j’étais imprégnée par ce métier.

C’est vrai que j’en ai vu des vertes et des pas mûres, que j’ai failli m’arracher les cheveux à plusieurs reprises, que ce soit pour la prise de rendez-vous, la programmation de bloc, les sauts d’humeur des chirurgiens et infirmières, mais la bonne humeur régnant entre les secrétaires dans le service des consultations a toujours pris le dessus.

Désormais, je suis capable de décrocher mon portable et de dire “les consultations, bonjour” par habitude, je suis capable de vous énumérer un nombre maximum de spécialité en médecine. Je suis capable de vous faire un suivi de grossesse en un claquement de doigt, je suis capable d’arriver en retard au travail, je suis apte à retrouver n’importe quel service dans un hôpital.

Mais je ne supporte toujours pas l’odeur qui règne dans les hôpitaux, je ne prends toujours pas pour autant les ascenseurs, je fais toujours des fautes d’orthographe aux mots médicaux, je n’ai jamais porté de blouse blanche, je frappe uniquement avec deux de mes doigts alors qu’une véritable secrétaire frappe avec ses dix doigts…

Et vous, c’était comment votre été ?

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déc 16 2009

Vis ma vie de secrétaire (billet sponsorisé)

Published by Touwity under La poule aux oeufs d'or

Je vous ai déjà dit que je suivais une formation de secrétaire médicale, non ? Et bien, voilà qui est fait désormais.

Je suis une formation de secrétaire médicale.

Même que cette fameuse formation va durer un an et durant cette année, je vais apprendre à taper à toute vitesse sur mon clavier qui fait du bruit, je vais devoir me replonger dans la biologie. Et maintenant, je suis même capable de vous parler de terminologie médicale.

Je peux aussi vous parler en des termes très médicaux, mais j’aurai peur de vous faire fuir et je ne veux pas vous perdre lectrices adorées. (revenez ! je vais vous parler d’un truc vachement intérressant pour me faire pardonner)

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nov 17 2009

L’intrigue du don de sang.

Published by Touwity under Capharnaüm

Il y a fort longtemps (en vérité juste cinq mois), sur un coup de tête, j’ai décidé de donner mon sang pour la toute première fois.

Il faut dire qu’il y avait une récolte à une petite centaine de mètres de chez moi. Je n’avais plus vraiment d’excuse valable pour échapper au don du sang à cause de l’énorme aiguille que les infirmières vous plantent dans l’une de vos veines.

Après avoir répondu à un questionnaire et bu deux verres de jus de raisin, je vais faire la queue au deuxième camion. Il paraît que là-bas les infirmières sont plus douées quant au premier don de sang.

Soit. Je m’exécute. La queue en serpentin avance petit à petit. On me demande par ci par là, si je suis stressée. Mais non je ne suis pas stressée voyons !

C’est mon tour, je monte dans le camion et j’ai un entretien avec un Docteur avant de passer dans la deuxième salle. La doctoresse est très gentille, elle m’explique en quoi va procéder le don, quand je pourrai redonner mon sang la prochaine fois (quatre mois) etc.

Elle prend ma tension, me demande si je suis stressée. J’esquive la question et pousse la porte du don.

Deux infirmières m’accueillent, m’invitent à m’assoir dans le fauteuil de mon choix. L’une d’entre elles s’occupera de moi dans un instant. Après quelques minutes, une femme dans le salle fait un malaise, les infirmières réagissent très rapidement : elles élèvent les jambes de la dame (note pour moi-même : ne jamais venir en jupe faire un don du sang), lui donnent quelques claques… la doctoresse arrive et donne une potion magique réquinquante à la femme. Quelques minutes plus tard, elle est toujours dans les nuages mais va un peu mieux.

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