Ces trois clichés datent du 2 Septembre 2006. Train direction Douai, il y avait mon prince dedans. J’venais à peine de le quitter qu’il me manquait déjà. Je m’en souviens encore comme si c’était hier : il faisait beau, très beau. Le ciel était bleu. Je ne voulais pas qu’il parte, pas après ces trois semaines de bonheur. Il y avait ma maman qui nous avait accompagné à la gare de Brignoud. À la gare, j’avais pris des photos de tout et de n’importe quoi, je crois que prendre des photos m’empêchait de pleurer. Des photos du petit bonhomme rouge clignotant qui dit STOP quand il ne faut pas traverser le quai, des photos de nos deux reflets dans le distributeur automatique de billets, bref des photos de tout et de n’importe quoi comme je disais. François et moi, on attendait le train et je ne savais pas quoi dire pour dire qu’il allait me manquer terriblement, qu’on se verrait aux prochaines vacances sûrement et que ça allait être dur de retourner chez moi sans lui. Que ça allait être dur de pas pleurer avant qu’il parte. J’ai toujours été assez douée par ne pas craquer devant les gens que j’aime. Lorsque les alarmes de la gare retentirent, j’ai cru qu’il y avait un tremblement de terre, que non ça ne pouvait pas être possible, que je rêvais, que non il n’allait pas repartir à Douai et me laisser toute seule… Mais malheureusement le train direction Douai l’attendait, et de pied ferme. Les barrières descendaient doucement, vraiment très doucement. Alors, il commença à faire ses adieux. D’abord à ma mère, puis ce fut mon tour. Ce fut nos derniers baisers avant qu’il ne parte loin, trop loin…
Ces trois clichés datent du 2 Septembre 2006. Train direction Douai, il y avait mon prince dedans. J’venais à peine de le quitter qu’il me manquait déjà. Je m’en souviens encore comme si c’était hier : il faisait beau, très beau. Le ciel était bleu. Je ne voulais pas qu’il parte, pas après ces trois semaines de bonheur. Il y avait ma maman qui nous avait accompagné à la gare de Brignoud. À la gare, j’avais pris des photos de tout et de n’importe quoi, je crois que prendre des photos m’empêchait de pleurer. Des photos du petit bonhomme rouge clignotant qui dit STOP quand il ne faut pas traverser le quai, des photos de nos deux reflets dans le distributeur automatique de billets, bref des photos de tout et de n’importe quoi comme je disais. François et moi, on attendait le train et je ne savais pas quoi dire pour dire qu’il allait me manquer terriblement, qu’on se verrait aux prochaines vacances sûrement et que ça allait être dur de retourner chez moi sans lui. Que ça allait être dur de pas pleurer avant qu’il parte. J’ai toujours été assez douée par ne pas craquer devant les gens que j’aime. Lorsque les alarmes de la gare retentirent, j’ai cru qu’il y avait un tremblement de terre, que non ça ne pouvait pas être possible, que je rêvais, que non il n’allait pas repartir à Douai et me laisser toute seule… Mais malheureusement le train direction Douai l’attendait, et de pied ferme. Les barrières descendaient doucement, vraiment très doucement. Alors, il commença à faire ses adieux. D’abord à ma mère, puis ce fut mon tour. Ce fut nos derniers baisers avant qu’il ne parte loin, trop loin…