Avoir des petits papillons dans le ventre…

Lorsque le sol et les murs tremblent car la musique est légèrement trop forte. // Quand je découvre sur le bulletin du deuxième trimestre que j’ai enfin eu les encouragements du conseil de classe. // Lorsque j’entends I’m a barbie girl, in the barbie world. Life in plastic, it’s fantastic à la radio.

Quand j’ai vu pour la première les yeux bleus de MonsieurGruyère // Lorsque j’entends involontairement des compliments qui me sont adressés. // Quand j’ai bien cru mourir dans le MagicRiver.

Lorsque j’ai appris que l’année prochaine je serai Douaisienne // Quand j’ai bien cru m’envoler dans le Rock’n'Roller Coaster // Lorsque j’ai tenu pour la première fois la main de MonsieurGruyère.

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Ma tenue de combat.

Ma tenue de combat, celle qui m’aide à tomber dans les bras de Morphée, celle dans laquelle je me réfugie lors des coups de blues…

C’est tout simplement un caleçon. Non en fait, ce n’est pas simplement un caleçon, c’est le caleçon de MonsieurGruyère.

Que je vous explique quand même, pourquoi et comment j’ai tenu à récupérer cet objet fétiche.

À chaque fois que je reviens de Douai, je vide peu à peu l’armoire de MonsieurGruyère. En général, il me donne deux ou trois affaires qu’il ne met plus et qui n’ont plus d’utilités pour lui. Donc récemment, je me suis retrouvée avec deux caleçons dans ma valise. Un noir à carreaux blancs et un blanc à carreaux noirs. Je les aimais d’amour avant de les essayer. Quelle aubaine, avec MonsieurGruyère, nous faisons la même taille.

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Il est le gruyère sur mes nouilles.

Hier, j’ai regardé le film Juno. Si vous n’avez pas vu ce film, je vous le conseille fortement. Mais ceci n’est pas le sujet du billet. Aujourd’hui c’est petit mot doux.

Une réplique de ce film m’a fait penser à quelque chose que je ne fais pas assez dans la vie. C’est hurler, crier à tout le monde que je l’aime de tout mon cœur, Lui, l’unique et le seul. Il est le gruyère sur mes nouilles, il est le sucre sur mes bananes écrasées, il est le le parmesan sur mon risotto, il est le sucre dans mon chocolat chaud. Je le trouve beau, je le trouve intelligent, je le trouve drôle…

Vous l’avez compris je l’aime. Lui il habite à Douai, moi à Grenoble. Environ 800 kilomètres nous séparent. Je peux vous le dire : ces fichus kilomètres, je les hais, je les déteste. Dès que j’entends ou lis son prénom à la télévision, à la radio ou sur un bouquin, je me souviens de tous nos moments passés ensemble. Mais la mémoire n’est pas un infaillible ou tout simplement un magnétoscope où l’on peut enregistrer tout ce que l’on veut.

Parfois je dois faire des efforts surhumains pour me souvenir de ces choses, de ces moments passés ensemble, de ce que l’on a fait à notre première rencontre… ce qui reviendrait à me souvenir de ce qu’il s’est passé il y a approximativement 1095 jours.

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Prochain arrêt…

Sept fois que je le vois. Du moins que l’on se voit. Dernier voyage en date : le mois d’avril. Prochain arrêt : Douai, 3 minutes d’arrêt.

Le train est devenu mon meilleur ami, malgré ce que l’on peut dire en dire moi je l’aime bien la SNCF. Enfin je n’ai pas vraiment eu le choix non plus, je ne sais pas voler et je n’ai pas encore le don d’ubiquité. Je m’entraîne pourtant mais rien n’y fait. Le 12 Avril, dernier voyage en date. Petit bond dans le passé oblige, je vous conte mon arrivée. Mesdames et Messieurs, gare de Douai, gare de Douai, 3 minutes d’arrêt. Vite vite, je prends ma valise et toutes mes affaires, qui le sont il faut se le dire, indispensables. À l’arrêt de Douai, il y a tellement de personnes qui descendent en même temps que cela provoque un mini bouchon.

À chaque fois, c’est la même chose, j’ai peur que le train reparte sans moi et du coup ne pas avoir eu le temps de descendre. Les personnes ne sont pas pressées je crois. Mais moi si. Parfois, j’ai envie de crier « dépêchez-vous, je veux voir mon chéry maintenant ! » Oui, de temps en temps je fais des crises, c’est comme ça. Mesdames et messieurs, attention à la fermeture automatique des portes.

En descendant sur le quai, j’étais au repère Z, c’est à dire le repère qui est le plus éloigné de la sortie de la gare. J’accélère, contourne les valises, zigzague entre les passagers. Brrr brrr - ceci est le bruit du vibreur de mon portable - « allo maman - tu es bien arrivée ? - oui oui, je suis à la recherche de François - ok d’accord, bonne semaine, passe le bonjour de ma part - bisous »

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Échappées belles.

Le monde est constituée de milliards d’odeur, toutes différentes les unes des autres. Il en existe tellement que le nez n’est pas capable de toutes les différencier. Toutes ces odeurs qui vous chatouillent les narines. Une odeur est un souvenir. Elle peut nous propulser dans le passé, nous remémorer une anecdote, un souvenir parfois oublié. Pendant les vacances, j’étais heureuse. Juste comme ça. Avec cette odeur à lui, qui est un mélange de son parfum si léger et de l’odeur du linge frais. Qu’est-ce qu’il sent bon. Quand il me manque ou qu’il n’est pas là, j’essaie de reproduire son odeur sur ma peau. Une fois, j’avais acheté un gel douche au ginseng et à la menthe. Le gel douche reproduisait exactement par le plus grand des hasards son parfum. Quand je prenais une douche, je le sentais là tout près de moi. C’est fou comme une senteur peut nous transporter. Du coup, chaque soir j’ai un rituel pour passer une bonne nuit et faire de beaux rêves. Je pulvérise mon oreillier de son parfum et je suis prête à m’endormir sur des coussins tout imprégnés de son odeur. Ma peau a l’odeur de son odeur. Ces petites choses me transportent, elles ne forment pas grand chose comme ça, mais elles générent du bonheur à en revendre. Et puis, bientôt je serai de nouveau avec lui.

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