Il y a fort longtemps (en vérité juste cinq mois), sur un coup de tête, j’ai décidé de donner mon sang pour la toute première fois.
Il faut dire qu’il y avait une récolte à une petite centaine de mètres de chez moi. Je n’avais plus vraiment d’excuse valable pour échapper au don du sang à cause de l’énorme aiguille que les infirmières vous plantent dans l’une de vos veines.
Après avoir répondu à un questionnaire et bu deux verres de jus de raisin, je vais faire la queue au deuxième camion. Il paraît que là-bas les infirmières sont plus douées quant au premier don de sang.
Soit. Je m’exécute. La queue en serpentin avance petit à petit. On me demande par ci par là, si je suis stressée. Mais non je ne suis pas stressée voyons !
C’est mon tour, je monte dans le camion et j’ai un entretien avec un Docteur avant de passer dans la deuxième salle. La doctoresse est très gentille, elle m’explique en quoi va procéder le don, quand je pourrai redonner mon sang la prochaine fois (quatre mois) etc.
Elle prend ma tension, me demande si je suis stressée. J’esquive la question et pousse la porte du don.