Que quelqu’un dans l’assistance lève la main droite et dis je le jure, si durant 24heures, il n’a pas eu ne serait-ce qu’un soupçon de manque de confiance en soi… ou qu’il se taise à jamais.
Moi je suis une fille bourrée de complexes. Des jours, je suis complexée à cause de la pointure de mes chaussures et d’autres jours je suis complexée à cause de mon nez qui est de profil totalement affreux.
Et la plupart du temps, je complexe par rapport à mon poids. Je me prends la tête à cause de mon poids, parce que j’ai trop de bourrelets par ci, trop de graisse par là et trop de cellulite ici.
Quand j’étais en CM2, on m’a annoncé que je devais porter un corset à cause de ma scoliose. Le corset est devenu mon meilleur ami parce que je le portais 23heures sur 24 et qu’il m’affinait la taille et les hanches sans que je ne fasse le moindre exercice.
Arrivée en 4ème, on m’a dit que je pouvais quitter mon corset, que mon dos était pratiquement guéri et que j’étais libre. Libre de quitter cette machine de guerre, libre de mes mouvements et libre de me tordre sur une chaise si j’en avais envie.
Libre mon œil. J’étais libre de mon dos, mais plus de mon poids. Pourquoi ? Parce que même si je portais ce corset pour des raisons médicales, il me permettait de me stabiliser niveau poids, en quelque sorte. Je ne pouvais pas manger comme quatre, étant donné que j’avais un morceau de plâtre autour de moi, quitte à faire exploser la vis qui me permettait de le serrer. Et avoir mal au ventre aussi.
Lire la suite…