De l’art d’éplucher un oignon.
27 Oct
Éplucher un oignon sans pleurer est plutôt digne d’une grande expédition. Personnellement je me prépare toujours psychologiquement à pleurer à chaudes larmes avant de passer à l’épluchage des oignons.
Que celles ou ceux qui ont réussi à éplucher un oignon en ne versant aucune larme le tout sans utiliser de subterfuge, lève la main droite et dise « je le jure » ou alors se taise à jamais.
(silence)
Je vois.
Qu’on se le dise, au départ cela m’ennuyait grandement de passer par la case « j’épluche un oignon, je pleure un coup, et ça repart ». Alors j’ai utilisé les oignons surgelés, déjà épluchés et prédécoupés. Me restait plus qu’à les hacher plus finement et le tour était joué. Méthode de fainéant approuvé à 100% par mes soins.
Mais honnêtement, le goût n’a rien à voir avec les vrais oignons.
Alors j’ai googlisé. J’ai déjà trouvé qui était l’auteur de notre chagrin à chaque épluchage des oignons. C’est une enzyme qui provoque la coulée de larmes incontrôlable.
Elle s’appelle Lacrymal Factor synthase (coucou) et va transformer l’acide 1-propénylsulphénique en molécule de propanethial-S-oxyde, qui est une molécule qui va provoquer l’irritation de l’œil. (c’était la minute chimique du jour)
Suite à mes recherches digne de Sherlock Holmes, j’ai voulu testé un deuxième subterfuge à l’épluchage des oignons. C’est la méthode qui consiste à éplucher l’oignon sous un filet d’eau…
Déjà bonjour les économies d’eau et puis vous avez déjà essayé de couper finement un oignon sous un filet d’eau ? Non ? Moi si. Et bien ça glisse, j’ai failli y laisser quelques doigts au passage et les larmes ont tout de même coulé.
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