Quand je serai grande, je serai astronaute.
4 Oct
Petite, je voulais déjà faire tous les métiers possibles et inimaginables, le gêne de l’indécision se baladait en maîtresse de maison dans mon caractère. Puis s’est installé confortablement et n’est plus jamais parti.
Vers l’âge de 7 ans, j’ai voulu d’abord devenir maîtresse d’école. En fait, mon addiction vers les tableaux noirs commençait à se développer de plus en plus avec le temps, je rêvais d’écrire sur le tableau avec une grande craie. Je me souviens même d’avoir piqué un paquet de craie à ma maîtresse (ou bien c’était un rêve, mais personne ne le saura).
Ensuite, j’ai voulu devenir architecte ou architecte d’intérieur. Ça c’était lorsque mes parents faisaient construire leur maison de a à z. Une amie, qui travaillait chez les constructeurs choisis par mes parents, m’avait gentiment donné des plans de maison. Des tas de plans de maison, je les idolâtrais. Et je les laissais traîner partout, j’adorais les regarder et imaginer quel meuble serait bien ici (un fauteuil design par ci, une table ovale par là …), quelle peinture s’accorderait le mieux pour cette pièce. Je faisais des plans de maison quasi irréalisables (des maisons rondes…), mais j’aimais ça.
Puis j’ai voulu devenir pharmacienne, parce que ma pharmacienne de quartier était super gentille avec moi et surtout parce que j’adorais ce métier. Parler aux personnes, les guider dans leurs soins, chercher des médicaments, RANGER des médicaments. J’en arrivais même à étiqueter des produits de beauté pour jouer avec ma sœur et vendre pour de faux des médicaments.
J’ai aussi voulu devenir assistante maternelle, éducateur jeunes enfants, puéricultrice, auxiliaire de puéricultrice, j’étais dans ma période « je veux m’occuper plus tard d’enfants », tout ce que je voulais c’était travailler dans une crèche, permettre aux enfants de se développer.
Et le lycée a pointé le bout de son nez, les professeurs me cassaient les pieds avec leurs questions sur l’orientation, m’harcelaient sur ce que je voulais faire plus tard. Mais même moi, je ne savais pas ce que je voulais faire, ce que j’allais devenir.
Travailler derrière un bureau ? Travailler en plein air ? Diriger des employés ? Être dirigée ? Parler français, anglais, espagnol ? M’occuper des enfants ? S’occuper des autres ?
Il va peut-être falloir que je me décide, non ?
Je vois qu’on est tous passé par le même problème! On veut tous plein de choses et après, on sait plus ce qu’on veut….
Oui sûrement ou alors tu crois en ta bonne étoile et tu te dis que le boulot de tes rêves va se réveler à toi. Moi j’y crois encore, si si. Ya des irréductibles.
Ah ben je me demande même si dans notre vie il n’y pas toujours des moments où on se pose ce genre de question. Je ne pense pas que ça a quelque chose à voir avec l’âge… c’est juste que nous sommes d’éternelles insatisfaites !
Je ne me suis toujours pas décidée, quant à moi…
C’est pas évident!
C’est LA chose la plus difficile. Après se raisonner et ne pas dévorer tous les chocolats de Noël en une journée. haha.
Ce qui est sympa aujourd’hui, c’est qu’on peut avoir plusieurs vies aujourd’hui, on commence par pharmacienne, puis on fait astronaute
Moi aussi je jouais à la maîtresse avec ma soeur, j’adorais ça ! Elle moins car elle jouait l’élève lol.
Si je devais me reconvertir, dans le même genre, j’aimerais bien décoratrice d’intérieur.
Architecte d’intérieur ça doit être sympa mais faut être super fort en maths je crois
Eh bein t’as qu’a faire journaliste ou rester blogueuse car il est plutôt bien ton blog et t’as un vrai talent pour cela!
Marie.