L’autre jour, j’ai découvert quelque chose de plutôt incroyable quant à la conduite automobile. Pour vous mettre dans le même état d’esprit que moi, je vous conseille de visualiser l’image suivante : imaginer un éléphant débarquer dans un magasin de porcelaine.
C’est plutôt déboussolant, hein ?
Soit. Voici mon coup de défoularium du jour (pour ne pas dire entre autres coup de gueule) (c’est pas très poli).
Les faits se sont déroulés au volant de ma deuxième maison, j’ai nommé ma voiture que j’aime désormais d’amour. Il devait être deux heures de l’après-midi et pour l’heure, la circulation était plutôt fluide.
Je m’apprête alors à m’engager dans un rond-point à feu tricolore, je jette un coup d’œil à gauche : personne. Je m’engage. Le temps que je passe la première sortie, enclenche la deuxième et là, ô malheur le feu passe au rouge.
Souhaitait aller tout droit, je me suis gentiment rangée dans la file de droite en recrachant bêtement ce que l’on m’a appris au code. Derrière moi un homme, fenêtre ouverte et autoradio à fond, me klaxonne à tout bout de champs.
Qu’est-ce qu’il me veut celui-là ?
J’analyse donc la situation (trop facile). Le monsieur souhaite tourner à droite, mais comme le feu était rouge, je bloque la voie de droite. Mais il continue tout de même à klaxonner comme un fou furieux.
Euh oui.
Et il a continué d’appuyer sur le champignon, jusqu’à que le feu passe au vert, le tout en faisant des gestes très compréhensibles (= mais tu l’as eu où ton permis de conduire, dans une pochette surprise ?) et a démarré en trombe (j’aurai aimé très fort qu’il cale et qu’il ait la honte) (ça ne s’est pas produit malheureusement).
Pour la peine, voici une petite piqure de rappel du code pour le fou du klaxon :
a) Si l’on ne compte pas dépasser l’axe médian du carrefour, on reste sur la voie de droite.
b) Pour emprunter une route située à gauche du prolongement de sa voie d’entrée, on peut se rapprocher du terre-plein central pour le contourner.
c) Si l’on ignore en s’engageant l’emplacement de sa sortie, on reste à droite.
C’est donc en toute humilité que je dédie ce billet à tout ceux qui ne respectent par les priorités à droite, à tout ceux qui me collent au coffre alors que je roule à 90km/h sur une départementale limitée à 90km/h, à tout ceux qui me klaxonnent parce que je laisse passer un piéton sur un passage piétons, à tout ceux qui ne savent pas accélérer sur une voie d’accélération, à tout ceux qui considèrent que les A ne savent pas conduire…
C’est tout pour le moment.
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