Voici un petit florilège des préjugés littéraires :

Ne jamais avoir cours ni de devoir. // Terminale Littéraire est synonyme de Looser ou de terminale Loisir. // Ne jamais faire de faute d’orthographe, de syntaxe ou de langage. // Devoir tout savoir, être cultivé et lire au moins 50 bouquins par année. // Devoir aimer la philosophie et le français mais détester les maths.

Devoir faire nos recherches à la bibliothèque et camper la plupart du temps au CDI. // En glander pas une de l’année, cependant avoir le bac les doigts dans le nez. // Être bon en langues étrangères. // Partir tout le temps en voyage scolaire. // Ne jamais avoir de devoir surveillé.

La classe Littéraire est une section poubelle où l’on trouve les paumés, les ultra-sensibles et les no-life. // Devoir connaître tous les mots de liaison de la langue française.

Être censé connaître le sens de tous les mots et être des dictionnaires ou Bescherelle sur pattes. // Être aussi censé connaître tout sur la vie de tous les gens morts il y a des siècles et des siècles (genre Rousseau ou Platon).

Et pourtant, au baccalauréat j’ai assuré en option renforcée mathématiques, j’ai toujours une calculette, un rapporteur et une règle au fond de mon sac. Puis surtout je ne connais pas tout sur la vie de Platon.

Désolée (Sorry) (Lo siento).

Il y a environ 3 mois, je vous contais que j’étais à la recherche d’un contrat d’apprentissage pour préparer le diplôme de préparatrice en pharmacie.

Et donc pendant les vacances d’Avril, j’ai fait  le tour des pharmacies de la région douaisienne. Le tout accompagné par MonsieurGruyère et son père.

La mauvaise nouvelle c’est que sur une bonne cinquantaine de pharmacies, seulement 8 pharmacies reprennent des apprentis l’année prochaine.

La bonne nouvelle c’est que le courant est vachement bien passé avec 3 pharmaciennes en particulier. Elles se sont intéressées à mon CV, m’ont demandé pourquoi je voulais faire cette formation et questionné sur ce qui me plaisait le plus dans ce métier.

La première fois, j’ai un peu hésité. J’étais un peu étonnée par cette question et ne m’étais pas préparée à une sorte de mini entretien avec la gérante de l’officine. Je pensais juste donner mon CV et ma lettre de motivation, demander si la pharmacie embauchait des apprentis l’année prochaine et puis c’est tout.

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Depuis que je suis toute petite, j’ai le nez sensible, très sensible. Voire trop sensible selon mes parents. À une époque, ma mère me conseillait même d’envisager de faire des études de nez.

L’oignon, l’ail ou l’échalote ne passeront pas par moi question épluchage, ça c’est moi qui vous le dit. Quand une odeur ne me plaît pas ou chatouille trop facilement mon nez, je la fuis comme la peste. Logique me direz-vous.

Et donc, quand j’étais au collège, j’avais une prof d’histoire qui sentait merveilleusement bon. Son parfum était exquis. J’attendais avec impatience ses allers et venus dans les rangées. L’air démultipliait l’odeur de ce fabuleux parfum et j’étais au 7ème ciel de l’odorat !

Seulement je n’ai jamais réussi à oser lui demander le nom de son parfum. J’étais trop jeune, trop timide pensant que ma question était trop intime et un peu originale. J’ai donc quitté le collège sans avoir osé lui demander. Je m’en suis mordu les doigts, comme jamais.

Ce n’est que cette année, sept ans plus tard, que j’ai cru retrouver l’odeur de ce parfum merveilleux. Et non, ce n’était pas une passante dans la rue qui portait ce parfum et heureusement d’ailleurs, car je serai restée encore bredouille devant ma quête du parfum.

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J’aime la SNCF plus que tout au monde. Mais cet amour a ses limites que j’ai connu ce week-end. Ce n’est donc pas comme si je vouais un véritable amour aux réseaux ferrés de France.

Samedi, comme à mon habitude lors de la fin des vacances scolaires de la zone A, je prends le train pour retourner dans mon cocon familial. Le TGV je trouve ça vraiment pratique, je parcours toute la France en moins de 6heures et ma petite personne fait 800 kms en moins d’une journée ! Et tout ça en restant et étant assisse sur un siège.

Ou comme dirait les djeun’z le TGV c’est vachement trop kioul. Tip top quoi. (pardon).

Malgré mon amour que j’adresse à la SNCF, il y a un truc qui me sort par les narines ou/et les oreilles (c’est comme vous voulez) c’est le problème des bagages. Déjà quand je pars 15 jours en vacances, 15 c’est aussi le poids de ma valise. Et je n’ai pas qu’une valise à mon actif, j’ai aussi sur mon dos mon sac de cours et sur mon épaule droite mon sac à main. Je suis réellement chargée comme un âne !

Et donc, les bagages et les trains ne sont pas spécialement fait pour s’entendre. Déjà va réussir à porter ta valise jusqu’à la deuxième étagère de l’emplacement dédié aux bagages à l’entrée de la voiture du train. Moi franchement j’ai du mal, mais vraiment. À chaque fois, je bataille comme une folle pour installer confortablement mes affaires.

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Je suis une fan de Twilight et de tous ses dérivés. Mais une fan qui sait se contenir.

Non je ne suis pas comme ces midinettes françaises qui se font filmées pour AlloCiné et qui crient comme si elles étaient des vaches qui passaient à l’abattoir.

Non je n’achète pas tous les magasines qui ont en couverture Robert Pattinson, Kristen Stewart, Nikki Red, Taylor Lautner ou Ashley Greene.

Non je ne crie pas Robbbbberttttt Pattiiiiinson dès qu’il y a un reportage sur Twilight à la télévision ou à la radio.

Non vraiment, je sais me contenir.

Par contre, je farfouille dans les méandres de l’Internet pour dégoter la dernière info. C’est au fur et à mesure de mes recherches que je découvre un tas de trucs, en passant par d’ innombrables rumeurs jusqu’aux quelques trucs qui me rendent totalement hystérique.

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