mai 30 2009
Le sport m’a tué.
Jeudi, à 14heures, j’étais convoquée à ma toute dernière épreuve de sport pour le baccalauréat. Ce qui signifie que plus jamais je ferai du sport contre mon gré. Et ça c’est un bon point d’ailleurs. Youhou !
L’épreuve que j’avais choisi était l’athlétisme. Le 3 x 500 mètres pour être plus précise.
Durant toute la semaine précédent le jour J de l’épreuve, je m’étais alimentée comme une vraie sportive grâce aux merveilleux conseils de gazelle, notre prof de sport nationale. J’ai fait le stock de sucres lents en mangeant des pâtes en alternant entre coquillettes, farfales et penne rigate.
Et le jour J, je me suis totalement plantée. Mais majestueusement parlant. Un plantage d »une grande beauté.
Allez, je vous explique le système de notation de cette épreuve. Histoire que vous compreniez comment je me suis plantée.
On est noté sur 20, dont 6 points sont réservés aux pronostics et 14 points sont entièrement réservés à la performance. C’est à dire qu’avant chaque départ, on doit annoncer notre temps de course.
J’ai toujours couru les 500 mètres en 2 minutes 58, alors avant de partir j’annonce fièrement 2 minutes 58. Sauf qu’avec le stress, l’adrénaline ou je ne sais quoi encore, j’ai parcouru les 500 mètres en 2 minutes 39.
Et BAM mes 6 points de pronostics sont déjà arrivés au néant.
Là, les 3 profs d’EPS me conseillent de courir le plus rapidement possible quitte à cracher mes poumons après. Mais il faut diminuer au maximum mon temps final sur les 1500 mètres pour avoir le plus de points sur 14.
Soit. Courir le plus rapidement possible ? Allez c’est parti. Je ne sais pas comment je suis arrivée à aligner mes pieds l’un devant l’autre durant ces 500 mètres, mais j’ai réussi à les parcourir en 2 minutes 20. Je suis morte. Mon cœur s’emballe et mes jambes tremblent comme c’est pas permis.