Il est des jours où je me demande si je ne suis pas réellement maudite. Mais réellement hein, pas une petite malchance qui vient frapper à ma porte comme ça de temps en temps. Non, non je parle bien de la malédiction voire de la fatalité (n’ayons pas peur des mots).

Voilà les faits : il y a quelques mois grâce au partenariat Rue du Commerce, j’ai reçu une Wonderbox – bulle de bien-être – et je me dois de la tester. Logique. Je ne vais pas la laisse traîner au fond du tiroir, n’est-ce pas ?

Alors, j’ai commencé à feuilleter les pages de la Wonderbox afin d’établir un choix digne des plus grands militaires. Oh tiens, un rituel beauté pieds heureux d’une durée de trente minutes… ah ben non je peux pas, je n’aime pas que l’on regarde mes pieds. Ah super, un bain d’algues à l’action relaxante et revitalisante… ah ben non l’institut est à Port-Barcares, c’est trop loin.

Et j’étais là à m’extasier comme ça durant environ une quinzaine de minutes en bouquinant les sélections de soins de la Wonderbox. Après un choix extrêmement cornélien, je me suis arrêtée sur un soin modelage du corps avec de l’huile de noyau d’abricot et huiles essentielles à Grenoble.

J’en ai rêvé, mon dos me le réclamait. Le jour J, j’étais impatiente de pouvoir enfin me détendre et de me relaxer… de prendre enfin soin de mon corps et de moi.

Sauf que. Il y a eu un tout petit souci, un léger souci à l’institut. La veille du soin, il y a eu une coupure général du compteur à gaz dans l’immeuble, c’était le 26 Décembre, je vous laisse imaginer les températures estivales à l’extérieur et je vous laisse déduire la température qu’il faisait à l’intérieur.

Je n’ai pas quitté mon manteau en rentrant dans la salle d’attente. L’esthéticienne était vraiment désolée pour moi, elle m’a promis de me faire un massage d’une heure au lieu d’une demie heure la prochaine fois.

Sauf que, je n’étais de passage à Grenoble seulement pour les vacances de Noël.

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Depuis peu, je m’intéresse à la cuisine en général. Je regarde avec entrain Un diner presque parfait, je suis avec assiduité Top Chef sur M6, je pioche des idées par ci par là sur les blogs cuisine et parfois je passe derrière les fourneaux.

Et souvent le hasard fait bien les choses, puisque je réussis 60% de mes essais culinaires. Je manie l’art des lasagnes, du crumble aux pommes, de la tartiflette, du riz espagnol… et du risotto.

Mais depuis peu, je voulus m’attaquer à la pâtisserie et la plupart de mes essais se sont soldés par des échecs. Premier essai : les muffins. J’ai testé une recette que j’avais trouvé sur Internet et après préparation de la pâte et cuisson dans le four, il s’est averé que l’utilisation de la levure était grandement recommandé car la pâte était tellement compacte que l’on avait l’impression de manger deux muffins en un.

Et il y a quelques jours, j’ai eu envie de fêter le Carnaval légèrement en retard en préparant des bugnes (ou des cravates, c’est selon). J’ai suivi à la lettre une recette de bugnes dodues et moelleuses, rien qu’en voyant les photos j’en avais l’eau à la bouche !

Alors je m’y suis attelé l’après-midi et j’ai laissé reposé la pâte. Sauf qu’il était impossible de travailler la pâte, même avec une tonne de farine, elle était trop collante, je ne pouvais pas donner la forme si particulière qu’ont les bugnes sans me retrouver avec de la pâte de partout sur les doigts.

Je me suis donc résignée à faire des beignets-bugnes tout rond.

Alors je me demande : Bree est-ce que tu peux me rendre un énorme service en me donnant quelques cours de pâtisserie ?