La luminothérapie, un igloo & moi.
10 Oct
J’habite désormais depuis plus de deux ans, dans les sphères polaires du Noooord de la France.
Je porte des moufles, un bonnet et un cache-nez en hiver.
Sachez que j’habite même dans un igloo.
Je brave le froid et des températures inimaginables pour aller étudier. Et en hiver, mon moral est plutôt en berne qu’autre chose. Vous voyez.
Sauf qu’en réalité, ce n’est pas vraiment ça. J’exagère souvent mes propos quand il s’agit de raconter ma vie dans le Nord, pour embêter quelque peu ma famille qui y croit (parfois) et pour m’amuser des clichés.
Toujours est-il que lorsque l’automne pointe le bout de son nez, la dépression saisonnière (ouh le vilain mot) débarque aussi vite que le soleil est parti. C’est le début de la fin, il fait encore nuit lorsque l’on se réveille et il fait déjà nuit lorsque l’on rentre à la maison. Les journées rapetissent, c’est un lien de cause à effet. Et avec tous ces changements saisonniers, on n’est pas forcément dans notre assiette.
Malgré que l’automne soit ma saison préférée (avec le printemps), j’avoue que parfois le soleil me manque… atrocement. Difficile de garder le moral avec le soleil qui joue à cache cache avec le noir.
Et c’est d’ailleurs pour ça, qu’en 1903 on créa la luminothérapie. Enfin « on », c’est plutôt à Niels Ryberg Finsen que revient tout le mérite. Il a d’ailleurs été récompensé par le prix Nobel de médecine.
La petite interlude historique est terminée, revenons-en à nos moutons. La luminothérapie késako ?
Derniers petits mots