Le jour où j’ai été déclarée comme MAP

10 sept

Il y a quelques jours, je suis tranquillement partie à la visite du 7ème mois de grossesse à la clinique.

Comme d’habitude, on relit mon analyse sanguine mensuelle : rien d’anormal ; toujours pas de toxoplasmose ni de diabète. On passe de l’autre côté du cabinet où je me pèse et on passe à l’examen clinique…

Et là c’est la catastrophe.

La gynécologue commence à m’expliquer que mon col est ouvert d’un doigt, qu’elle sent la tête du bébé lors du toucher et que je dois donc passer un monitoring en urgences. (Glamour, bonjour)

Je me sens toute perdue car je n’ai rien senti du tout. J’attends donc dans la salle d’examen et on me pose les sondes du monitoring pour mesurer les contractions utérines et le battement cardiaque du bébé. L’examen dure 45 minutes et j’ai 5 contractions.

La décision n’est pas bien longue à prendre par la sage-femme et l’obstetricienne. Je passe de l’autre côté de la barrière et suis hospitalisée pour 48 heures.

Je suis à seulement 32 semaines d’aménorrhée et il est trop tôt pour le bébé de naître. On me déclare comme « MAP », menace d’accouchement prématuré.

Je subis le protocole Adalate sur 48 heures pour stopper le travail et donc les contractions. On me fait deux piqûres de corticoïdes pour accélérer la croissance des poumons du bébé.

Le traitement fait effet rapidement, je ne ressens qu’uniquement de toutes petites contractions.

Les consignes pour la suite du respect du protocole : repos strict à la maison, pour une duree d’un minimum de trois semaines.

Il faut que j’arrive à tenir jusque là… Il est encore trop tôt…

D’ici trois semaines, je serais à 33 semaines d’aménorrhée et mon bébé ne serait plus considéré comme prématuré. Ses poumons seraient formés et le réflexe de succion/déglutition serait arrivé à maturité.

J’ai eu un début de grossesse parfait, pas de nausée, pas de fatigue fulgurante, ni d’envie rocambolesque.

Pas de maux de femme enceinte, juste un mal de dos avec le nerf sciatique qui me joue des tours de temps en temps. J’ai continué mon rythme de vie normalement (travail, voiture, marche, sorties avec François et amies, courses…) et je le regrette dorénavant.

Il m’a été fait une foulée de tests (prise de sang, analyse d’urine, et prélèvements) pour déterminer la raison de la prématurité du travail. J’attends les résultats mais la sage-femme m’a expliqué que dans la plupart des cas de « MAP » les raisons restent pour la plupart inconnues.

Je vous dis à dans trois semaines…

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1 commentaire

  1. TardisGirl 14 octobre 2015 at 9:59 #

    Courage tu tiens le bon bout :) Moi j’ai eu la chance de ne pas avoir ce genre de problème mais j’ai eu droit à plein de nausées en échange !!

Ajoutez votre prose

^^ >_< ;) :shsh: :pirate: :p :o :nul: :mmh: :hum: :honte: :grr: :euh: :dodo: :chut: :bien: :beurk: :argent: :D :@ :/ :( :$ -_- (l) (h) (a)