Touwity & The City

Pire que le chocolat, mieux qu’Harry Potter, il y a la saga Twilight.

Je m’étais promise de ne pas tomber dans l’engouement blogosphérique pour la saga Twilight et de ne pas lire les 4 tomes de Stephenie Meyer.

Je me répétais intérieurement dans ma tête « résiste, résiste, tu peux le faire » pour ne pas succomber. Mais je suis faible, je ne suis qu’un petit mouton de Panurge.

Et vu comment ce phénomène a envahi la blogosphère, je suis tombée dans la soupe plus tôt que prévu ! Pire qu’Obélix, il y a Touwity.

J’ai avalé le premier tome en 1 semaine (je tiens à préciser que c’est peu à comparer aux autres amatrices de Twilight) et malgré que ce soit un investissement (18€ le tome, le tout multiplié par 4) je ne regrette pas.

L’écriture est simple, les péripéties sont rocambolesques et je suis totalement envoûtée par ce phénomène ! Il y a du suspens comme j’aime, de l’humour (MonsieurGruyère se demande pourquoi je rigole toute seule comme une andouille), une petite pointe d’amour (quoi ?) et le style d’écriture permet d’engloutir cette saga.

Sur ce je vous laisse, étant prise au jeu ou prise au piège (comme vous voulez) j’ai le tome 2 qui me démange !

Mais rassurez-moi, qui n’a pas encore succombé aux charmes de Bella et d’Edward ?

Ce livre, j’ai eu tout bonnement envie de lire après avoir lu quelques anecdotes sur le blog du Futur Papa. Il a d’abord été un blog et ensuite publié en livre grâce au succés rencontré par son blog.

C’est une sorte de journal de bord où l’auteur raconte « sa grossesse masculine » tout en appréhendant l’arrivée du « nain de jardin ». Je n’étais pas une adepte quotidienne pour lire les petites anecdotes, tout simplement parce que quand j’ai découvert le phénomène Futur Papa, la plupart de ses anecdotes était coupées à cause de sa publication en livre.

Ben ouais, fallait bien qu’il vende des livres.

Du coup, avec quelques bons de réduction je suis allée dans ma librairie préférée et j’ai acheté Futur Papa. Tendre et frais, Futur Papa est plein d’amour, d’humour et d’humeur.

J’ai lu ce bouquin dans le train qui allait direction Douai, j’avais du temps à tuer parce que le trajet durait 7heures environ. Les personnes qui étaient aux alentours de mon siège devait me prendre pour une banane tellement je rigolais quand je lisais ce livre.

En passant par ses doutes, ses angoisses et ses joies, en allant jusqu’aux questions qui se bousculent dans sa tête, j’ai véçu les 9 mois de grossesse au travers des yeux du Futur Papa.

Et dites, vous savez quoi ? Futur Papa est de retour pour de nouvelles aventures. Ils ont remis ça, Elle attend leur petit deuxième.

Pour ne pas faire de jaloux, il a recommencé à nous faire partager ses anecdotes quotidiennes !

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On a toute une meilleure amie, de bonnes copines ou alors de simples copines. Si si, c’est o-bli-ga-toi-re. Sinon vous êtes passé du coté obscur de l’ermite…

Et ce qui est bien connu chez les filles, c’est qu’entre elles ne sont pas forcément très gentilles entre elles. Parfois une fille ça peut être une véritable garce.

La pièce de théâtre « Arrête de pleurer, Pénélope ! » illustre très bien ces propos. Cette comédie à l’humour décapant nous conte l’histoire d’une soirée où trois bonnes copines se retrouvent entre elles pour fêter l’enterrement de vie de jeune fille de Lola qui elle est en retard.

Seulement un petit problème s’annonce à l’horizon : elles ont beau être les trois meilleures amies du monde, elles sont toujours en train de se chamailler pour un oui ou pour un non. Du coup, les chamailleries vont crescendo et ça dérape après avoir lancer quelques (gros) piques.

La règle de la chamaillerie qui va crescendo est simple : tu m’as fait ça alors je te fais la même chose + quelque chose d’autre encore plus méchant. Ben ouais, des fois aussi une fille c’est très susceptible. Alors Chloé (la blonde) s’énerve, Léonie (la rousse) riposte et Pénélope (la brune) pleure.

Juliette Arnaud incarne Chloé, écrivain qui a un peu trop la maladie de la feuille blanche toujours à la recherche du temps perdu, Corinne Puger incarne Léonie, attachée de presse qui a pour autant un côté sur-actif et obsessionnel et Christine Anglio incarne Pénélope, qui suit son bonhomme de chemin avec tous ses amis du Centre des Coquelicots et ça fait parfois beaucoup de monde.

Après un gros succés « Arrête de pleurer, Pénélope ! » a remis le couvert pour une suite avec « Arrête de pleurer, Pénélope 2 ! ». La deuxième pièce de théâtre est toujours aussi hilarante.

Rien que pour vous, mon passage préféré.

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1er Janvier 1972. Côté d’Azur, Bormes les Mimosas.

À la lecture quotidienne du journal, Rose Lindsay apprit le décès de Monsieur et Madame Erylis.

Rose avait été durant de nombreuses années la maîtresse de maison de Violette et d’Adam Erylis.

L’enterrement eut lieu le lendemain.

Pleurs, remerciements et réconfort furent au rendez-vous.

Durant la lecture du testament, Rose avait appris que les Erylis lui avaient légué leur coquette maison. Cependant la résidence Erylis était trop grande pour une femme seule, et qui plus est, avait appris à vivre avec un couple des années durant.

La famille Erylis avait tellement donné à Rose durant de nombreuses années. Dans le journal, les pigistes avaient annoncés que la mort des époux Erylis était naturelle. Rose savait très bien que leur mort si horrible soit-elle, n’était pas du tout naturelle.

Elle savait aussi bien que les Erylis qu’il y avait un être étrange enfermé dans le grenier. Le soir de leur mort, Violette et Adam Erylis avaient conjointement décidé d’aller ouvrir cette maudite porte, pour délivrer la créature qui s’était appropriée des lieux. Le soir du meurtre, Rose était dans le jardin en train de s’occuper des baies de fruits rouges, elle n’avait entendu aucun cri.

À la mort de ses chers employeurs, les bruits avaient cessé. Mais ce ne fut que passager… Cela allait recommencer sous peu, et Rose le savait. Le premier jour de printemps, les bruits avaient de nouveau recommencé, le sort s’acharnait sur la maison des Erylis, était-ce vraiment une condamnation ? Allait-elle finir, elle aussi comme ce couple aimant ? Comment mettre un terme à cette malédiction ?

Rose décida de prendre son courage à deux mains et gravit les marches des escaliers en douceur, ne voulant surtout pas faire fuir l’âme errante du grenier. Elle s’arrêta devant la porte en chêne. Cette porte était imposante. Sur cette porte, il y avait un petit trou, où l’on glissait autrefois une clef, aujourd’hui disparue.

Elle se pencha et regarda à travers le trou de la serrure pour voir ce qu’il se passait. Elle était pétrifiée à l’idée de savoir ce qu’elle allait découvrir. Elle allait enfin connaître ce qui était à l’origine de ces bruits. Dans la pièce sombre, elle aperçut une femme, aux cheveux grisonnants, mais ce n’était pas une simple femme, elle ne marchait pas, elle volait.

Un fantôme hantait le grenier de la résidence !

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Aller à un concert. Repeindre ma chambre en vert bambou. Boire du thé. Aller chez H&M. Mettre un robe. Regarder un film. Pleurer pour un rien. Acheter un chat.

Rigoler pour un rien. M’endormir sur son torse. Rigoler beaucoup trop. Prendre le train. Et le prendre en photo. Je ne suis bonne qu’à ça. Est ce que ça te déçoit ? J’ai rien trouvé de mieux à faire. Et ça peut paraître bien ordinaire, mais c’est la liste des choses que je veux faire avec lui.

Mourir de rire. Aspirer les soupirs. M’enfermer tout le jour. L’embrasser tendrement. Écrire des mots. Boire un chocolat trop sucré. Me lever en retard. Pleurer sur un trottoir. Regarder tomber la pluie. Me serrer sur son coeur. Pardonner tes erreurs.

Prendre un bain. Jouer aux sim’s. Remplir un panier. Et passer mon permis. Aller au cinéma. Manger des chips au paprika. L’aimer de tout mon être. Je ne suis bonne qu’à ça. Est ce que ça te déçoit ? J’ai rien trouvé de mieux à faire. Et ça peut paraître bien ordinaire, mais c’est la liste des choses que je veux faire avec toi.

Je sais je suis trop naïve de dresser la liste non exhaustive de toutes ces choses que je voudrais faire avec toi. Regarder le soleil. S’aimer quand on est enivré de rires. Regarder les infos. Et rigoler toujours trop. Éveiller tes soupçons.

Lui demander pardon. Me brosser les cheveux. Prendre des photos. Avoir un peu de peine. Regarder Dany Boon et Franck Dubosq. Écouter Damien Saez. Le regarder dormir. Me regarder guérir. Faire du vélo à deux. Se dire qu’on est heureux.