Touwity & The City

Chère Babillages, Chère xoxobCapucine,

Cela fait bientôt un an que cette histoire n’arrête pas de traîner en longueur. Une année que je ne cesse de t’envoyer des mails, de t’envoyer des tweets sur twitter… Un an que le problème n’a pas bougé d’un iota. Un an que mes questions restent en suspens et sans réponse.

Car depuis le 1er Janvier 2009, j’ai gagné un concours organisé sur ton blog en partenariat avec Sothys.
Car depuis le 4 Juin 2009, j’ai remporté un colis des Créateurs de Beauté d’une valeur de 100€.

Et aujourd’hui je n’ai toujours pas vu la couleur de ces deux fameux colis.

Alors je peux te dire que je l’ai mauvaise. Je suis vraiment fatiguée par cette histoire parce que je n’aime pas qu’on m’ignore, qu’on laisse mes mails en suspens, alors que je suis dans mon droit.

J’ai passé du temps à rédiger un billet sur mon pire beauty faux-pas, qui était le sujet concocté pour participer au concours de Corienga, blogueuse chez qui tu as organisé l’opération.

Tu m’as reproché ouvertement de ne pas avoir voulu résoudre le problème quand on s’est « rencontré » à Marseille lors de l’opération The Body Shop. Alors ça serait donc de ma faute, si aujourd’hui je n’ai pas reçu ces deux colis ?

Si tu n’as pas le temps de répondre à mes mails (peut-être que tu devrais réellement engager une stagiaire pour checker tes mails, puisque tu as depuis toujours 2133 mails non lus), dans ce cas, j’aimerai avoir des contacts chez Sothys et chez CCB pour réclamer ce qui m’est dû.

Je trouve ça honteux pour une blogueuse beauty qui est aussi respectée que toi de ne pas honorer tes engagements. (et je pèse mes mots).

Merci bien.

L’autre jour, j’ai découvert quelque chose de plutôt incroyable quant à la conduite automobile. Pour vous mettre dans le même état d’esprit que moi, je vous conseille de visualiser l’image suivante : imaginer un éléphant débarquer dans un magasin de porcelaine.

C’est plutôt déboussolant, hein ?
Soit. Voici mon coup de défoularium du jour (pour ne pas dire entre autres coup de gueule) (c’est pas très poli).

Les faits se sont déroulés au volant de ma deuxième maison, j’ai nommé ma voiture que j’aime désormais d’amour. Il devait être deux heures de l’après-midi et pour l’heure, la circulation était plutôt fluide.

Je m’apprête alors à m’engager dans un rond-point à feu tricolore, je jette un coup d’œil à gauche : personne. Je m’engage. Le temps que je passe la première sortie, enclenche la deuxième et là, ô malheur le feu passe au rouge.

Souhaitait aller tout droit, je me suis gentiment rangée dans la file de droite en recrachant bêtement ce que l’on m’a appris au code. Derrière moi un homme, fenêtre ouverte et autoradio à fond, me klaxonne à tout bout de champs.

Qu’est-ce qu’il me veut celui-là ?
J’analyse donc la situation (trop facile). Le monsieur souhaite tourner à droite, mais comme le feu était rouge, je bloque la voie de droite. Mais il continue tout de même à klaxonner comme un fou furieux.

Euh oui.
Et il a continué d’appuyer sur le champignon, jusqu’à que le feu passe au vert, le tout en faisant des gestes très compréhensibles (= mais tu l’as eu où ton permis de conduire, dans une pochette surprise ?) et a démarré en trombe (j’aurai aimé très fort qu’il cale et qu’il ait la honte) (ça ne s’est pas produit malheureusement).

Pour la peine, voici une petite piqure de rappel du code pour le fou du klaxon  :

a) Si l’on ne compte pas dépasser l’axe médian du carrefour, on reste sur la voie de droite.
b) Pour emprunter une route située à gauche du prolongement de sa voie d’entrée, on peut se rapprocher du terre-plein central pour le contourner.
c) Si l’on ignore en s’engageant l’emplacement de sa sortie, on reste à droite.

C’est donc en toute humilité que je dédie ce billet à tout ceux qui ne respectent par les priorités à droite, à tout ceux qui me collent au coffre alors que je roule à 90km/h sur une départementale limitée à 90km/h, à tout ceux qui me klaxonnent parce que je laisse passer un piéton sur un passage piétons, à tout ceux qui ne savent pas accélérer sur une voie d’accélération, à tout ceux qui considèrent que les A ne savent pas conduire…

C’est tout pour le moment.

De temps à autre, je me demande si la rencontre de personnes sans gêne pourrait faire partie intégrante de mon quotidien, si je n’y faisais pas plus attention.

L’autre jour, je suis allée à la Poste déposer un colis. En attendant gentiment mon tour et en refoulant mon impatience, je regarde les cartes postales Titi et GrosMinet et manque de tomber à la renverse en découvrant leurs prix.

Puis quand rentre une dame d’un certain âge, je la salue poliment histoire de la ménager. L’homme qui est au guichet vient de finir. Je me mets dans la queue en serpentin et avance petit à petit.

Et c’est à ce moment-là que la petite vieille avec son sac m’est passée devant, sans haine ni violence, comme si cette place lui était dû, parce qu’elle avait déjà vécu la pauvre.

J’aurai du le deviner et le lire dans ses yeux vicieux. Et là, trois possibilités se sont offertes à moi :

a) lui faire un croche-patte, elle se serait retrouvée par terre et les pompiers seraient venus, ce qui n’aurait pas arrangé mon histoire.

b) lui faire une prise de karaté digne des Yamakasi, mais elle se serait encore retrouvée par terre. Ce qui revient étrangement au cas n°1

c) lui faire une remarque, lui dire que c’était MA place. Que c’était MON heure de passer au guichet, que j’attendais là dans ce four (vous avez remarqué qu’il fait toujours extrêmement chaud à la Poste ?) depuis plus longtemps qu’elle.

Mais non, je n’ai rien fait. Mes parents ne m’ont pas donné le gêne de la repartie et je ne suis que ceinture jaune de taï-jitsu.

Je l’ai regardé impassible me passer devant et j’ai presque lu dans ses yeux vicieux un petit air de victoire.

Il est des jours où l’art de toujours tout remettre au lendemain est devenu ma plus grande spécialité (mais ça, vous avez du le remarquer suite à ma non-assiduité pour tenir ce blog). Et donc, je suis devenue intraitable en la matière et parfois je m’exaspère moi-même.

Je vais vous montrer pourquoi et comment, il m’arrive de procrastiner sans ne même plus m’en rendre compte.

Tout d’abord, c’est en voulant participer à l’opération Spécial K que je me suis rendue compte que je procrastinais à mort… parce que j’ai attendu le dernier jour pour envoyer mes 3 points, pour avoir droit à un soin en institut, avant la fin de cette opération.

Pour information, je n’ai pas eu de nouvelles de Spécial K, pas de nouvelle = bonne nouvelle ?

Ensuite c’est à l’obtention de mon permis de conduire que la procrastination a de nouveau pointé le bout de son nez. Car oui, j’ai attendu tout bonnement un mois pour envoyer les papiers à la préfecture pour recevoir le fameux papier rose officiel. Ce n’est pas grave en soi, sauf que pour l’instant je n’ai qu’un certificat, officiel certes, mais qui n’est valable que deux mois…

Et puis, je prends toujours rendez-vous chez l’esthéticienne le jour-même pour le lendemain, je fais des listes pour me rappeler ce que je dois faire le lendemain (les listes sont mes amies), je rédige ces fameux brouillons pour publier des billets sur ce blog, sauf que ces brouillons restent à l’état de brouillon durant trop longtemps…

Mais parfois, procrastiner me va bien, peut-être parce que lorsque je suis sous l’effet de l’adrénaline et du stress, je travaille mieux ?

Et c’est pour cela qu’il est habituel pour moi de vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année et une très belle année 2010 en retard (très en retard).

Depuis que j’ai déménagé chez MonsieurGruyère dans le Nord de la France, j’ai troqué trois kilos de poils contre dix kilos de poils.

Soit un lapin contre trois chats. Un petit animal de compagnie contre trois boules de poils, des machines à câlins, des machines à ronronnement, des machines à déversement régulier de poils.

Et pour tout vous dire, c’est assez ennuyeux d’avoir des poils collés aux vêtements, d’autant plus que ma garde-robe est composé à 99,9% de noir.

Alors j’ai l’air vraiment ridicule lorsque je me promène dans les rues piétonnes avec mes vêtements remplis de poils de chats. C’est pour cela que j’ai décidé de contre-attaquer, parce qu’il est clairement impossible que je repousse ces boules de poils lorsqu’ils réclament un câlin.

Et donc, voici les solutions que j’ai choisi face à l’extermination totale des poils de chats sur les vêtements (solutions conçues spécialement pour les vêtements noirs) :

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